La Soirée était déjà bien avancée, il était tard maintenant quand j'arrivai à l'hôpital pour m'assurer que Bella allait bien, je craignais la réaction de mon père face à mes agissements plus que risqué de nous avoir ainsi exposé au danger d'être découvert....il était clair que ma famille ne serait pas d'accord avec moi, je n'avais pas le droit de changer le destin au dépend de notre lourd secret, je voyais d'ici les réflexions que j'allais me prendre. Bella aurait dût mourir c'était son destin bla bla bla bla.....seule Alice serait peut-être de mon côté. J'avais repris mes esprit après avoir quitté Bella, j'avais atteint la limite quand à l'exposition de son sang.
Je n'eus aucune résistance de la part du service me connaissant déjà comme le fils du très respecté Dr Cullen, de plus ayant toujours le costume du bal, les infirmières me firent des yeux doux et j'aurai presque juré que l'une d'elles était sur le point de tourner de l'oeil tellement son ryhtme cardiaque palpitait. Je passai les portes de sa chambre et vu Bella allongées sur le lit blanc, sa tête tournée vers la fenêtre, je ne pouvais voir son regard et savoir si elle dormait ou pas. Dans lesilence le plus total j'étais entré et m'étais assis sur la chaise à côté du lit, sseul un petit grincement dû au siège mal vissé apparemment trahirent ma présence, ronchonnant contre moi même dans ma tête je me maudirai de l'avoir réveillé dans son sommeil réparateur, je ne savais comment elle avait vécu cet accident, elle devrait certainement dès à présent refuser de me voir et enfin avoir peur de me fréquenter. J'étais venu m'assurer de son bien être et peut-être lui rendre service si elle acceptait mon aide.....
Non je ne devais plus interférer dans sa vie, je devais la laisser vivre comme toute jeune fille de son âge, sortir avec ses amis, comment pourrait-elle ainsi avancer dans sa vie si moi de mon côté je me mettait à nu, de toute manière arrivé à un moment de son existence, je ne pourrais plus la voir, je resterais figé dans mes 17 ans à jamais alors qu'elle vieillirait comme tout être humain normalement constitué. Toutes ces questions existencielle était si évidente quand à ce que je devrai faire....et pourtant....elle était mon soleil et je ne pourrait m'obliger à ne pas graviter autour d'elle.
Me faisant violence je me levai du siège pour partir comme si je n'étais jamais venu espérant qu'elle ne soit pas éveillé.

Après l’accident, on m’emmena contre mon gré à l’hôpital, d’après les secours, il était préférable que je fasse des examens complémentaires. De plus, ma tête avait heurté violemment le sol, il y avait de grande chance pour qu’on me fasse quelques points de sutures. Après les soins prodigués à mon encontre, ainsi que divers examens, on m’installa seule dans une chambre, j’attendais patiemment qu’un médecin vienne m’annoncer les résultats. Tellement que le choc avait été violent, on m’avait administré des cachets pour les maux de tête et on m’avait conseillé de me reposer.

Allongée sur le lit, j’essayai de trouver le sommeil mais en vain, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à tout ce qu’il s’était passé. Comment Edward avait – il fait pour venir aussi vite à mon secour ? Et Pourquoi lui n’était – il pas à l’hôpital ? Après tout lui aussi avait dû être blessé. Malheureusement, j’avais beau y réfléchir, je n’arrivais pas à trouver une réponse valable, le seul qui serait susceptible de me les apporter, était le principal intéressé, mon adonis.

Je regardais par la fenêtre, la pluie tombée sur celle – ci, la nuit était déjà bien entamée, j’étais sur le point de m’endormir quand j’entendis un grincement, quelqu’un était dans la chambre. J’ouvris un œil, puis le deuxième, la personne semblait très silencieuse, ça ne pouvait être en aucun cas mon père, d’ailleurs quelqu’un l’avait – il avertit ? Je ne préférais pas savoir dans quel état, il serait en me voyant ainsi. Je décidai de me retourner pour connaître l’identité de mon visiteur. J’avais pris une grande inspiration avant de me retourner, j’avais reconnu cette fragrance, je savais qui il était, j’avais passé assez de temps avec lui ce soir pour le reconnaître. Je l’observais…Pourquoi partait – il sans même m’ adresser un mot.

Edward ! Pourquoi tu t’en vas ? S’il te plaît restes !

Il allait enfin pouvoir me donner des explications. De toute façon têtue comme j’étais, il y avait de grandes chances que je ne le lâche pas d’une semelle tant qu’il ne m’avait pas convaincu. Je lui intimai de venir me rejoindre. Je préférais commencer en douceur, ça ne servait à rien d’attaquer aussi vite la dessus.

Alors comment te sens - tu ?

La question pouvait paraître stupide, il semblait bien par rapport à moi, pas une seule égratignure. Il n’eut pas le temps de répondre que mon père fit irruption dans la chambre.

Hj: Je poste Malyka en premier et je vais me permettre de faire un peu bouger un et l'autre vu que ce sont mes persos ^^ Sinon je changerai ...

Malyka avait une grosse journée. Elle avait été désigné pour s'occuper d'une jeune fille.Elle se reposait actuellement et un garçon avait rentré en douce dans la chambre de celle-ci. L'infirmière sourait.Elle trouvait tellement ça charmant ... Elle alla au bureau des infirmières quand soudainement elle entendit des voix. Une voix féminine et une autre masculine. Malyka s'étira et vit un homme.Toute de suite elle ressentit ce que cet homme avait.

*Il faut que j'intervienne ...*

Malyka contourna le bureau et se posta devant l'homme.Elle lui souria.

-Malyka! Ce monsieur ne veut pas m'écouter! , dit sa collègue de travail.
-Je m'en occupe, Anya , avait dit Malyka. Alors en quoi puis-je vous être utile?

Avec son don, elle l'inspecta. Cet étranger avait de la rage et il était paniqué.Malyka attendit la réponse.Ce borné la contourna.

*Ha non!*

Malyka se reposta devant lui et tendit son bras devant elle.

-Stop! Où allez-vous, monsieur? , demanda-t-elle doucement. Ici, il y a des gens malades.Donc, ils ont besoin de calme ... Qui êtes-vous?Ou plutôt qui cherchez-vous?

Malyka était un femme qui prenait en coeur son rôle d'infirmière.Donc,elle feras tout en son pouvoir pour prévenir .

Charlie était au travail quand on l'appela pour l'informer que sa chère et unique petite fille était à l'hôpital.En deux-trois mouvement, il était déjà en route vers le centre hospitalier.Il roulait à une vitesse incroyable. Il se sentait énormément coupable d'avoir laisser sa fille à cette fête débile surtout qu'elle avait insister de ne pas venir la chercher lorsque celle-ci serait terminée ... Il s'en voulait à mort. Il se posait toujours les même questions.

Tout en conduisant comme un fou, il pensait au pire scénario ce qu'un père ne pouvait imaginer.Il voyait sa Bella entuber de partout ou dans un coma.Il secoua la tête et appuya plus fort sur la pédale d'accélération. Il voulait absolument voir l'état de sa fille.

Quelques minutes plus tard, il se stationna dans le stationnement du centre et sortit vite de la voiture. Charlie rentra , d'un pas bien décidé, dans le centre.

-Monsieur ... , dit une voix féminine.

Il sortit son badge en guise de réponse.Décidément, la femme ne se laissait guère impressionner.

-Monsieur!, dit-elle.Vous devez signer ,ici.Sinon on vous mettra dehors de ce batiment!

Charlie se retourna pour faire face à cette femme.

-Je suis le Shérif Swan et JE fais la loi et l'ordre donc votre signature j'en ai rien à foutre! , dit-il d'un ton pas aimable du tout.

Sur ceux, il se retourna et continua la marche.Cette infirmière le suivait toujours.Soudainement,une autre femme plus jolie ce pointa et vint se poster devant lui.Les deux intrus s'échangèrent quelques paroles.Puis cette charmante créature lui parla.

-Alors en quoi puis-je vous être utile? , lui dit-elle

Charlie ne lui répondit même pas qu'il prit la décision de la contournée mais cette tenace vint se reposter devant elle.Il s'arrêta net.Il la regarda avec des yeux froid.


-Stop! Où allez-vous, monsieur? , demanda-t-elle doucement. Ici, il y a des gens malades.Donc, ils ont besoin de calme ... Qui êtes-vous?Ou plutôt qui cherchez-vous?

- Je suis le Shériff Swan et ma fille est ici.Je vous ordonne de vous tassez pour me laisser libre champs! ,dit-il avec froideur.

C'était pas la faute de cette femme mais Charlie était un père inquiet et un père inquièt est incontrôlable ou presque.Décidément,cette femme n'était pas prête à le laisser passer donc il prit la décision d'y aller par lui même.Il la contourna une deuxième fois et rentra dans un chambre où était supposément sa fille.

J'avais été surpris par la voix de Bella qui me demandait pourquoi je partais et me demanda aussitôt de rester, je lui faisais face et me figeai quand j'entendis de par ses pensées et ses paroles inquiètes et empli de colère son père, il débarquait vivement dans la chambre, je me devais de les laisser en famille, ma présence dans la chambre de Bella ne serait pas très apprécié par son père.
Il me remarqua aussitôt après avoir jeté un oeil à Bella

-Bonsoir Chef Swan...je suis Edward Cullen.

Je lui tendis la main pour la lui serrer en homme polis que j'étais. Ses pensées étaient suspicieuses quand à ma présence ici même. Il allait à la place que j'avais occupé quelques instants plus tôt et s'enquit auprès de sa fille sur son état et ce qu'il c'était passé.
C'est alors que j'entendis les pensées de mon père toute proches, il entra dans la chambre en tenue de docteur, il avait dût se changer à vitesse vampirique pour venir s'assurer de l'état de ma Belle sachant pertinemment que j'étais déjà là car il me prévint de son entrée et m'intimai de devoir partir sous peu avant que Charlie ne devienne trop soupçonneux.
Il entra à son tour dans la petite pièce blanche me jetant un regard rapide, sérieux et contrarié. Je nous mettait dans une situation difficile je le savais pertinemment mais je ne pouvais, non je ne voulais pas que la vie de Bella finisse ainsi, elle m'était devenu trop importante pour ma propre survie dans ce monde.

Mon père arriva si précipitamment dans ma chambre que mon adonis n'avait pas eu le temps de me répondre. Quelques instants, je lui en avais voulu d'être arrivé aussi vite, j'aurais tant apprécié discuter avec Edward de l'accident ne serait - ce que cinq minutes. A peine avait - il franchit la porte que son regard se jeta sur moi, son visage était si expressif laissant apparaître aussi bien de l'inquiétude, de la colère et de la culpabilité. Il remarqua aussi vite que je n'étais pas seul et je vis l'expression de mon père changeait aussi vite, il plissa son front, ce n'était pas de très bonne augure, il paraissait si méfiant. Mon adonis était d'une politesse raffinée, il salua mon père et se présenta à lui, même après les présentations, mon père affichait la même attitude. Ensuite mon père vint à mon chevet, je lui fis un léger sourire.

Hey papa !

Je prenais sa main et tout en la caressant vivement. J'essayais de le rassurer tant bien que mal.

Allez papa ! Dérides - toi ! Tu n'as plus à t'inquiète, je suis entre de bonnes mains. Mise à part quelques égratignures et des hématomes, je suis entière.

Pendant ce temps Edward était resté en retrait, j'espèrais qu'il allait rester et ne pas en profiter pour se sauver. Tout en accrochant mon regard sur mon adonis, je m'adressai à mon père.

Et puis, tu devrais remercier Ed...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase lorsque la porte s'ouvrit sur le Docteur Cullen, il avait revêtu sa blouse blanche alors qu'une heure plus tôt, il était déguisé comme nous pour le bal.

Carlisle n'avait pas tout suivit de la fête, mais il en avait emmagasiné l'essentiel. Disons que tout ça avait été plutôt mauvais pour leur converture. Il était contrarié, mais en même temps soulagé. Que l'humaine n'ait rien et que leur secret ne fusse pas encore dévoilé. Les deux sentiments contradictoires dans la tête, il se changea rapidement et se dirigea vers la salle où reposait la jeune Swan. À son entré, il vit Charlie, Bella et bien entendu Edward. Évidemment, c'était normal qu'il soit là, il s'en était douté avant même de passer les portes.

*Tu ne devrais pas rester ici Edward...*

Fit-il remarqué sans même remuer les lèvres, tout en lui jetant un regard qui exprimait très bien ses pensés. Il substitua un masque tout à fait calme et presque sympathique pour les deux mortels.

*Je ne veux pas que l'on soupçonne quelque chose...nous avons déjà pris de gros risques aujourd'hui*

Évidemment, il essayait de ne pas tout rejeter la faute sur Edward, même si c'était partiellement la sienne. Quelque chose semblait attirer son fils dans cette humaine et malgré qu'il respecte les sentiments des autres, il commençait à trouver que cette relation devenait de plus en plus compliqué, mais surtout dangereuse pour leur famille. C'était vraiment ce qui l'inquiétait le plus.

Il s'arrêta devant le lit de Bella Swan, un dossier dans les mains.

"Bonjour Shérif Swan."

Dit-il tranquillement en jetant un regard vers le père de la jeune fille. Il restait poli. Tout comme Edward l'était.

Son regard revint vers la petite.

"Il ne paraît rien de grave dans tes examens, tes signes vitaux sont bons, mais il serait quand même mieux que tu te repose et que tu ne te pousse pas à bout. Laisse ton corps reprendre du mieux après ce qui s'est passé aujourd'hui."

Dit-il en prenant quelque note.

(Je fais de mon mieux, disons que j'ai rien compris à ce qui est arrivé, donc...)

Je compris rapidement par le biais de Carlisle que je devais sortir de la chambre, ma présence n'était pas la bienvenue pour le chef Swan, ce qui était compréhensible, les paroles de mon père me rassurèrent en partie et je sortis de la chambre non sans adresser a Bella un regard inquiet et meurtrit, je ne voulais pas me tenir trop éloigner d'elle alors, mon corps tout entier me crier de rester auprès d'elle pour assurer son bien être...

-Je vous laisse...Chef Swan, Carlisle...Bella...

Je leur adressai un signe de tête en guise de salutation même si je savais que je n'allais pas bien loins, je comptais rester à l'hôpital pour voir Carlisle et m'assurer pleinement de la santé de ma sirène.

C'est le coeur gros que je sortis de la chambre de ma nouvelle bouffée de vie, j'allais prendre place sur un siège dans la salle d'attente attendant la sortie de mon père, je savais que je devrais lui donner des explications sur mon attitude...comment lui faire comprendreque je ne ppouvais as la laisser mourrir ce soir de cette façon, comprendrait-il?
Durant les quelques minutes ou j'attendis mon créateur, je repensais à l'échange que nous avions eu avec Bella, elle avait semblée tellement enclin à vouloir mieux me connaître, j'étais partagé entre deux feux, celui de l'amour et celui de la raison.

Charlie rentra dans la chambre et découvrit un jeune homme qui discutait avec sa fille chérie... Le shérif était bien évidemment sur ses gardes mais essaya de ne pas triop en faire de cas , du moins pour un petit moment ...Il vit le jeune homme se lever et se présenter.Charlie regarda sa main avant de la saisir.

- Je vois déjà que vous me connaissez ...

Charlie se tourna vers sa fille. Elle avait apparemment rien de grave viseullement mais tout de même il s'inquiètait énormément pour elle.Quand celle-ci lui expliqua qu'il avait rien, il s'en fut pas totalement convaincu.

-Plus jamais tu ne sortira sans que je vienne te chercher ... J'espère que tu m'as bien compris! , avait-il dit sur un ton autoriataire.

Il voulut rajouter autre chose quand le médecin qui s'occupait de Bella rentra.Celui-ci lui addressa la parole.Le médecin le salua tout simplement.

-Bonjour, docteur. Dans quel état est-elle ma fille?

Bien évidemment, celui-ci lui confirma qu'elle n'avait rien de catastrophique.Charlie fu un peu soulagée mais pas trop non plus ... Il vit ensuite Edward sortir de la pièce en disant tout simplement qu'il devait les laisser.Charlie le regarda partir et alla embrasser sa fille sur son front.

-J'ai eu peur ... Qui est le crétin qui t'a fait ça pour que je puisse lui enlever son permis?

Charlie était vraiment enragé noir ... Il se sentait à la fois impuissant et débousselé ...

L'arrivée du Docteur Cullen allait être une bonne chose. Il allait pouvoir rassurer mon père sur mon état, j'avais beau le réconforter aussi bien par les gestes que par la parole, il n'était pas entièrement convaincu. Mon père avait été intransigeant là - dessus, dorénavant, je ne sortirais plus, si ce n'était pas lui qui venait me chercher. cette affirmation me fit lever les yeux au ciel. Comment lui faire comprendre que sa fille avait hérité de la malchance que j'attirais le danger comme un aimant et que même s'il était venu , rien aurait changé, j'étais juste au mauvais endroit au mauvais moment.

Mon état aurait pu être beaucoup plus critique si Edward n'était pas intervenu, d'ailleurs, je ne savais toujours pas par quel miracle, il avait réussi à me sauver. Je voulais en savoir plus mais le moment n'était pas propice à ce genre de discussion, celle - ci ne concernait que mon adonis et actuellement, nous étions pas seuls puisque Charlie était présent et depuis peu le père d'Edward nous avait également rejoint.

Après que le docteur, nous ait salué, mon adonis préféra s'eclipser, il nous gratifia à chacun un hochement de tête, s'éternisant un peu plus longtemps sur moi. J'accrochai encore mon regard au sien, j'étais déçue et en colère, je ne voulais pas qu'il parte, il fallait que je connaisse le fin de mot de l'histoire. La discussion, je la voulais aujourd'hui profiter du fait que l'évènement était encore frais dans son esprit comme dans le mien, j'avais peur qu'il se dérobe et qu'il ne veuille m'en dire plus. Je regardai la porte se refermer sur lui, la voix mélodieuse de Carlisle me fit revenir à eux, ce dernier expliqua que tout allait bien et qu'il me fallait surtout beaucoup de repos. Je vis mon père soulagé des paroles plus réconfortante du Médecin, néanmoins, il affichait toujours unecolère noire envers l'auteur des faits, il voulait connaître son identité et connaissant mon père, il allait sûrement passer un sale quart d'heure, le pire de toute son existence.

Papa ! Laisses tomber ! Je vais bien...C'est le principal. De toute façon, je ne connais pas l'identité du conducteur sûrement un des participants du bal. Pourquoi ne demanderais - tu pas à Edward ? Après tout, il était présent sur les lieux et puis c'est grâce à lui si je suis saine et sauve...C'est vrai, il est arrivé tellement si vite...

Tout en finissant ma phrase, j'avais jeté un oeil au Docteur Cullen, j'espèrais voir une quelconque réaction de sa part mais rien, toujours concentré sur ses notes.

Dîtes - moi Docteur Cullen ! Maintenant que vous avez confirmé que j'allais bien, je suppose que je peux rentrer chez moi ?

Je n'avais pas attendu la réponse de ce dernier que je m'étais redressée, les pieds déjà à l'extérieur du lit, je me mis debout, les jambes encore tremblantes, je me sentais partir lorsque je sentis deux mains froides me retenir.

(J'attendais justement ta réponse avant de poster.)

Cullen regardait la famille tergiverser en silence. Évidemment, il comprenait l'inquiétude de Charlie, mais à un degré légèrement plus élevé. Le regard sur ses notes, ses pensés ne pouvaient s'empêcher de se détourner vers ce qui s'était passé. Ce n,aurait jamais du se produire, jamais. Il ne pouvait en vouloir à son fils, ni à Bella d'ailleurs, mais c'était tellement de risque pour eux. Il voyait très bien que Bella était curieuse. Il avait un mauvaise pressentiment, mais en même temps un bon. N'ayant pas l'oeil divin de sa fille, il préféra ne pas s'aventurer sur ce terrain.

Ses oreilles ne perdaient rien de la conversation et captèrent bien vite la proposition de sa fille faites au père. Bien que son visage n'exprima rien, son esprit lui réagit bien vite. Il préférait que ces humains restent loin d'Edward. Pour leur sécurité à tous. Il espérait que son fils comprendrait. Une crise d'adolescence à 90 ans n'était pas souhaitée....

Lorsque Bella s'adressa à lui, il redressa le regard vers elle. Elle voulait une confirmation. Pourtant, il n'était pas tout à fait certain de son équilibre. Ses signes vitaux étaient bons, certes, mais sans plus. Lorsqu'elle chancela, il se premis de déposer ses mains sur elle, tout en évitant sa peau.

"Il est vrai que tu vas beaucoup mieux Bella, mais je préférerais que tu restes encore un peu. Le choc à pu causer un traumastisme. Reste ici encore un peu et si je ne vois rien qui puisse dire que ton état empire, je te laisserai évidemment partir."

Si Edward pouvait par la même occasion retourner à la maison! Il posa son regard sur Bella.

"C'est pour ton bien."

Il l'obligea à se rasseoir, puis fit un pas en arrière. Elle avait été assez en contact avec sa famille pour le moment...Il resta, au cas où il aurait à essuyer une réplique ou une question, tout dépendant.

Dans le couloir l'oreille tendu je pus percevoir leur discussion alors que Bella voulait partir et avait suggéré à son père de me questionner sur le chauffeur, je me raidis, je serai mal à l'aise si il venait me poser des questions. Carlisle était sceptique quand à son état, je savais pour l'avoir observé souvent qu'elle était d'une maladresse affolante en pleine forme alors après un choc...
En effet d'après ce que j'avais pu voir dans les pensées de Carlisle, il avait dût la rattraper avant qu'elle ne se retrouve au sol.

Carlisle pensai que je devais rentrer à la maison, après tout ces derniers évènements il serait préférable de rentrer et s'éffacer quelques temps, le hic c'était que Bella avait l'air d'avoir vu quelque chose.....elle qui semblait déterminé et trop curieuse pour notre famille.

*Je dois rentrer...*

Tournant le dos je rentrai chez moi, je verrai Bella bien assez tôt. Sur le point de partir je vis Carlisle sortir enfin de la chambre il m'intima de nous éloigner un peu pour parler.

-Je sais ce que tu vas dire Carlisle, mais...je...je pouvais pas la laisser mourir, c'était plus fort que moi. Et puis si elle avait eu cet accident, moi et les autres lui aurions sauté dessus avec tout le sang qu'il y aurait eu.

Je devrais répondre de mes actes, je mettais en danger notre secret depuis le premier jour où je l'avais senti, elle et son parfum de freesia.

Il avait finit par sortir et s'était dirigé automatiquement vers Edward. Ce dernier n'était pas totalement partit, il le savait. Il s'arrêta près de lui, puis écouta son plaidoirie sans même l'interrompre. C'était parfois compliqué de s'occuper d'un clan de vampire. Il y avait tant de fronts à surveiller qu'un moment donné, à courir trop de lièvres à la fois, il allait finir par en manquer un. Il espérait que cette faute était encore bien éloignée dans son futur.

"Je sais Edward que la pensé derrière l'acte partait d'un bon sentiment."

Répondit-il sans le quitter des yeux alors que son visage n'exprimait aucune émotion.

"Et ce n'est pas tant l'acte que les conséquences qui m'inquiètent réellement, je ne souhaitais pas plus que toi la mort de quelqu'un ce soir."

Ne serais-ce que pour ses enfants, il aurait préféré qu'aucun incident ne soit arrivé.

*Je suis inquiet Edward. Inquiet sur l'impact que cette soirée aura sur notre famille. Où la curiosité et la détermination de Bella la mènera-t-elle?*

Il s'était tut, laissé parlé son esprit à sa place, au moins pour ça.

"J'espère au moins que tu comprends mon point de vue et ma position compliquée..."

Il porta un regard vers la chambre qu'il venait de quitter.

Le docteur Cullen m'avait vivement conseillé de rester encore un peu ici, le temps d'être sûre qu'il ne s'agissait pas d'un traumatisme Crânien. Il avait su être très convaincant, un simple regard et sa voix mélodieuse avaient réussit à ce que mon père approuve sa décision. je ne pouvais en aucun cas aller à l'encontre de celle - ci. Je prenais mon mal en patience et attendais l'accord pour rentrer chez moi. Charlie avait dû s'absenter quelques instants, un de ses officiers avait retrouvé l'auteur des faits, ici même et mon père voulait à tout prix l'interroger lui - même. Il m'avait assuré que cela ne prendrait que quelques minutes.

Cela faisait à peine cinq minutes que mon père s'était absenté que je tournais en rond dans ma chambre, cela devait faire quelques heures que j'avais été hospitalisée et je commençais à perdre patience, je n'avais qu'une hâte de rentrer enfin chez moi et d'aller dormir. J'essayais en vain de m'occuper en faisant l'aller retour entre la fenêtre qui donnait sur l'extérieur et mon lit. A l'extérieur, tout était si calme, la nuit était déjà bien entamée, pas un passant ne traînait dehors mise à part quelques voitures qui circulaient sur la grande avenue. J'allai rejoindre mon lit, pour essayer tout au moins de dormir un peu mais je n'avais pas sommeil tout du moins pas ici, je n'arrêtais pas de penser à ce qu'il s'était passé. Je décidai de me lever et sortir de me chambre pour trouver mon père. Lorsque j'ouvris la porte qui donnait directement sur le couloir, je vis un peu plus loin, quelques mètres nous séparaient, Edward et son père en grande conversation, je ne perçus pas ce qu'ils se disaient, ils parlaient tellement bas. Le fait de revoir mon adonis, mon coeur se mit à accélérer. Le docteur Cullen regarda dans ma direction suivi de son fils, je fis un léger sourire, je ne voulais aucunement interrompre leur conversation mais j'avais besoin de lui parler.

Edward ! Il faudrait qu'on parle !

J'attendai que mon adonis vienne me rejoindre afin qu'on puisse parler.

Je comprenais la crainte de mon père plus que légitime, il était soucieux de l'impact, bien des menaces avait apparu à Forks depuis peu de temps, nous l'avions senti et de ce fait nous n'avions pas besoin de quelqu'un trop curieux à nos basques.

-Je ne sais pas Carlisle où tout ça va mener, elle semble plus que déterminée à vouloir en savoir plus sur moi, elle me l'a dit elle même ce soir, tout ça est nouveau pour moi, c'est si soudain...

Je souffrais de cette situation, je ne pouvais révéler quoi que ce soit, mais je devais trouver des explications aux questions qu'elle me poserait très certainement à notre prochaine rencontre. Depuis son arrivée à Forks, Bella m'avait affectée plus que je ne le croyais possible.

-Je comprend ta position et...

Je me tus soudainement en entendant un bruit, tout comme mon père je regarda en cette direction et nous aperçûmes Bella accoté au mur tout proche de sa chambre, elle nous souria timidement.
Voilà ce dont je parlai, elle apparaissait et je ne pouvais plus raisonner rationnellement, mes yeux se posèrent sur ses lèvres entrouverte.

Edward ! Il faudrait qu'on parle !

Je jeta un regard à Carlisle qui aquieçai en hochant la tête et il nous laissa seul, je parcourai les quelques mètres nous séparant l'un l'autre, j'étais contrarié, je pensais pouvoir repousser l'interrogatoire plus loins, mais visiblement Bella n'en avait pas décidé ainsi. Du peu que je la conaissait maintenant, je m'attendais à plus qu'un remerciemment.

-Quoi?

Mon regard voulu fuir un instant mais je ne pus y résister bien longtemps, ce regard chocolat qui m'appelait à lui, ici dans ce couloir vide, la nuit était bien avancée maintenant et j'avais capté dans les pensées de Carlisle qu'elle resterait à L'hôpital pour la nuit.

Je n'eus pas besoin d'attendre longtemps avant que mon adonis me rejoigne. Plus, il s'approchait et plus mon coeur s'affolait et mes mains devenaient moites. Il fallait que je tienne le coup et pas me raviser à la dernière seconde. A son ténor et à son attitude, je remarquai qu'il paraissait un tantinet agacé. Était - ce le fait que je l'avais dérangé ou bien avait - il compris, se doutait - il que j'allais le questionner sur l'incident intervenu quelques heures plus tôt.

Rentrons dans la chambre ! Ça sera mieux pour parler !

J'espérais qu'il comprenne que cette conversation, je la voulais avec lui seul et que cela ne concernait personne d'autre. Je l'invitai à pénétrer et je me dirigeai directement vers la fenêtre. Il devait sûrement ressentir mon mal à l'aise. J'étais toujours dos à lui et grâce à la lumière de ma chambre, et l'obscurité de l'extérieur, je contemplai son reflet et vis qu'il s'approchait.

J'espère que tu ne m'en veuilles pas d'avoir interrompu ta conversation avec ton père mais j'ai tellement besoin de te parler....Tu dois sûrement te demander pourquoi aujourd'hui ? Mais je crains tellement que demain tu ne m'adresses plus la parole ou que tu m'ignores comme tu avais l'habitude de le faire.dis - je avec un léger sourire.

J'avais ajouté ceci dans un souffle qu'il me fallut reprendre ma respiration, puis je me retournai pour me retrouver face à lui, j'étais si proche de lui, je le fixai sans même battre un sourcil puis j'articulais de plus belle

J'aimerais comprendre... Comment...Comment as - tu fait pour venir aussi rapidement ?

Ca y est je m'étais lancée, j'espèrais maintenant qu'il allait y répondre avec franchise.

Je la suivais docilement bien que je craignais de devoir refaire face à son père, être dans la chambre d'hôpital de sa fille à une heure pareille et après ce qu'il c'était passé, il serai normal qu'il pique une crise.

Je grimaçai légèrement en entrant, son sang chantant toujours avec la même force pour moi, je me surpris à penser que là dans cette chambre seul à seul, il y a de ça quelques jours j'aurai sans doute cédé à la tentation et commit l'irréparable. Peut-être était-ce parce que je venais de passer la moitié de la soirée à ses côtés, ou tout du moins dans son sillage.
Elle avançai jusqu'à la fenêtre et je la suivis jusqu'à être aussi proche d'elle comme lors du bal.

J'espère que tu ne
m'en veuilles pas d'avoir interrompu ta conversation avec ton père mais
j'ai tellement besoin de te parler....Tu dois sûrement te demander
pourquoi aujourd'hui ? Mais je crains tellement que demain tu ne
m'adresses plus la parole ou que tu m'ignores comme tu avais l'habitude
de le faire.

Je grimaçai de nouveau en entendant cela, j'avais résisté tant que j'avais pu pendant un long moment pour moi, la croiser et sembler ne pas la voir m'avait arraché le coeur à chaque fois.
Elle se retourna et c'est comme si le temps s'arretai dans la chambre.
Je pouvais sentir son souffle, son coeur qui battait plus vite, dans la lumière légère de la lampe de chevet, elle était à couper le souffle, son regard plus que déterminer me sorti de mes songes et elle attaqua directement sur le chemin que j'aurais voulu éviter malgré le fait que Carlisle devait savoir ce qu'elle savait......ce qu'elle avait vu.

J'aimerais comprendre... Comment...Comment as - tu fait pour venir aussi rapidement ?

Prêt à parer je répondis du tac au tac.

-Je..j'étais juste à côté de toi Bella.

Ma réponse ne pas dûs lui plaire car elle fronça légèrement les sourcils, une ligne se formai alors sur son front. J'étais fasciné par toutes les facettes de Bella, la perspective de ne pas pouvoir lire ses pensées rendait ses agissement très surprenant pour moi. Bella était si différente des autres filles que j'ai pus connaître durant toute ma longue vie, elle était la spontanéité même pour moi habitué à plus aucune surprise.
C'est tout ausi déterminée qu'elle continua sur sa lancée, bon sang je devais lui faire croire qu'elle avait des allucinations.

Edward avait répondu précipitamment. Néanmoins sa réponse ne m’avait pas satisfait et il dût le remarquer à mon expression. J’espérais tant qu’il me réponde avec franchise et il faisait tout le contraire. Il avait beau me faire son sourire charmeur comme il avait l’habitude de le faire et qui ne laissait pas insensible la gente féminine et surtout moi, mais j’étais tellement déterminée à savoir la vérité qu’il n’avait aucun effet, enfin j’essayai de m’en convaincre. Je détestais par dessus tout qu’on me mente.


Non ! …Tu n’étais pas à côté de moi. Tu étais près de l’entrée de la salle des fêtes…Il y avait plusieurs centaines de mètres qui nous séparaient.

Légèrement agacée par sa réaction, sans vraiment m’en rendre compte, j’avais parlé à un timbre plus élevé que d’habitude, il est sûre que si mon père arrivait à cet instant précis, il aurait pu entendre une partie de notre conversation et se demanderait pour quelles raisons, j’étais en conflit avec ce dernier.

J’étais toujours face à lui et la situation était palpable, je ne baissai à aucun moment mon regard. Toutefois, je sentis mon adonis me contemplait et mes joues s’empourprèrent de plus belle. Tout en radoucissant ma voix, j’ajoutai.

J’ai tout vu Edward…Je ne sais par quel miracle, tu t’es précipité sur moi et avec ton corps, tu as réussi à stopper le véhicule, tu l’as dévié de ma trajectoire…Je m’en sors avec quelques hématomes et toi bien évidemment tu n’as rien. C’est insensé

Bella monta d'un ton et je jetai un regard inquiet vers la porte, une infirmière été passé dans e couloir à ce moment et avais hésité à venir voir si elle n'avait pas rêvé.

-Bella parle moins fort je ne suis pas censé être ici à cette heure-ci, je sais pas ce que tu crois avoir vu mais tu t'es cogné la tête, tu n'a pas les idées très claires.

Quelle était belle quand elle se mettait en colère, on aurait dit un petit chat avec les poil hérissé qui voulait tenter de faire peur...faire peur à un vampire.
Mon sourire en coin ne put se retenir plus, elle était si craquante comme ça.
Je la contemplai comme à chaque fois que je l'avais dans mon rayon visuel et ce que je vis me fit perdre ma raison, elle rougissait.....son sang affluait dans ses joues et son coeur manqua un battement.

J’ai tout vu
Edward…Je ne sais par quel miracle, tu t’es précipité sur moi et avec
ton corps, tu as réussi à stopper le véhicule, tu l’as dévié de ma
trajectoire…Je m’en sors avec quelques hématomes et toi bien évidemment
tu n’as rien. C’est insensé

-Y a personne qui voudra te croire....

Je m'étais raidis en l'entendant certifié ce qu'elle avait vu, mal à l'aise mon visage trahissait une gêne certaine. Je reculais quelque peu et buta contre le lit de la chambre.
J'avais dûs mal désormais à garder mes yeux fixé sur elle, les baissant je regardai mes pieds, nous arrivions à un point critique, le point du non retour où lle se fâcherait et ne voudrait plus me voir, le moment où tout cela devenait trop dangereux pour nous, nous devrions partir bientôt.

Avais – je marqué un point ? Edward ne s’attendait certainement pas à ce que je lui sorte en détail, ce à quoi j’avais assisté, je suis sûre qu’il pensait que je n’avais rien vu. Il paraissait mal à l’aise et n’osait même plus me regarder. Je le vis reculer et buter contre le lit. Non je ne voulais pas qu’il s’éloigne, et pourquoi croyait – il que mon intention était de tout divulguer, ce n’était pas le cas. Je m’approchai de lui et lui intimai de me regarder.

Regardes - moi ! s'il te plait !

Je m'approchai encore plus dangereusement de lui, je pouvais sentir la froideur que dégageait son corps, je voulais le toucher, poser ma main sur son beau visage marmoréen mais ne fis rien, j'avais trop peur qu'il me repousse.

Je n’ai pas l’intention de divulguer quoique ce soit !…Je veux juste comprendre, connaître la vérité. Je n’aime pas le mensonge.

J’espérais que grâce à mon intonation et mon regard, il allait se rendre compte que j'étais sincère. Je l'espérais plus que tout.

Je suis pratiquement certaine que toi et ta famille, vous cachiez un secret que vous ne voulez aucunement réveler. Vous êtes beaucoup trop différent de nous. Sache que je suis si déterminée que tôt ou tard, je le découvrirai... Tu peux en être sûr !

Tout en disant cela, je m'étais assise sur le lit et cette fois - ci, ce fût moi qui n'osait plus le regarder. Pourvu qu'avec cette révélation, il ne décide pas de partir. Même si c'était l'heure des explications, j'étais si bien avec lui, j'avais l'impression que le temps passé trop vite à ses côtés. Je savais que mon père n'apprécierait guère la présence d'Edward dans ma chambre surtout vu l'heure, mais je m'en fichais.

L'intonation de Bella me surpris presque autoritaire, elle me demanda de la regarder, je levai les yeux vers elle inquiet pendant qu'elle c'était rapprochée.
A chaque fois qu'elle se rapprochait, j'aurais voulu la prendre dans mes bras et la serrer de toute mes forces contre moi pour que plus jamais elle ne s'éloigne de moi. Je n'arrivais plus à me distancer de sa personne.

-Je n’ai pas l’intention de divulguer quoique ce soit !…Je veux juste comprendre, connaître la vérité. Je n’aime pas le mensonge.

Elle était toujours aussi déterminée que quand elle m'avait demander d'aller parler dans sa chambre, aussi déterminée que dans le parc qui bordait la salle des fêtes. Elle prit place à mes côtés et je ne pus empêcher ces pensées plus qu'érotiques frayer mon esprit, je m'imaginais la plaquer sur le lit et l'embrasser fougueusement, laissant parcourir mes mains froides son corps brûlant. Je secouai la tête pour écouter ce qu'elle avait à me dire.

-Je suis
pratiquement certaine que toi et ta famille, vous cachiez un secret que
vous ne voulez aucunement révéler. Vous êtes beaucoup trop différent de
nous. Sache que je suis si déterminée que tôt ou tard, je le
découvrirai... Tu peux en être sûr !

Alors que le désir m'animait et me crier de l'embrasser sur le champ je décidai de partir avant que cela ne dégénère. Je pris une grande respiration bien que cela m'était inutile, j'espérais calmer mes ardeurs. Je pensai alors immédiatement au danger qu'elle représentait pour ma famille et je fus calmé aussitôt. Malgré cela j'entendais les pensées de son père à quelques couloirs d'ici et décidai de partir le plus vite possible.

-Tu ne peux pas juste me remercier et oublier? Parce que si tu t'obstine tu sera vite déçus de ce que tu pourrai découvrir. Ton père arrive, je dois partir...

J'éffleurai sa joue pour remettre une mèche en place et me leva du litvivement, avant de passer la porte je la regardai une dernière fois et partit pour rentrer chez moi me changer.....je ne savai si j'allais réussir à passer la nuit loin d'elle.

Comment avais – je pu être aussi stupide ? J’étais si déterminée à en savoir plus sur ce qu’il s’était passé que je n’avais pas pris la peine de le remercier.

Merci. Lâchai – je aussi vite.

Mon adonis voulait à tout prix que j’oublie mais c’était impossible, dorénavant tout ce qui le touchait de loin ou de près me concernait.

Non tu ne peux pas me demander d’oublier ! J’en suis incapable. Avais – je ajouté tout en plongeant mon regard dans le sien.

Tout le temps passé à ses côtés, aujourd’hui, m’avait fait prendre conscience d’une chose, j’éprouvais de fort sentiment à son égard, une chose qui était nouvelle pour moi, enfin tout du moins, je n’avais jamais ressenti de tel sentiment aussi intense pour un garçon. J’avais envie de lui dire ce que je ressentais mais je me ravisai, j’avais peur que ça ne soit pas réciproque. Qu’importe ce qu’il était, je ne serais aucunement déçue, il pouvait être le pire monstre qu’il puisse exister, ça ne m’empêcherait pas de l’aimer.

Il était temps pour lui de me laisser, je ne sais par quel moyen, il savait que mon père était sur le point d’arriver pourtant bizarrement j’avais beau tendre l’oreille, je n’y déceler aucun bruit dans le couloir. J’avais froncé légèrement mon front, ce dernier se détendit lorsque je sentis les doigts de mon adonis remettre une de mes mèches rebelles. Il va s’en dire que ce contact, ne me laissa pas de marbre. Je le regardai s’avancer vers la porte, il se retourna une dernière avant de partir, tellement inquiète de ne plus le revoir, je me permis de lui demander d’une voix fluette.

Te reverrais – je bientôt ?

La porte se referma doucement, je m’installai dans mon lit en position de chien de fusil. Effectivement comme l’avait prédit Edward, mon père arriva quelques seconde plus tard. Il vint me souhaiter une bonne nuit, le Docteur Cullen avait décidé qu’il était préférable que je reste là le restant de la nuit. Ce fut en admirant à travers la fenêtre, que je finis par rejoindre le pays des songes. Toutefois je fis un rêve qui paraissait si réel.

FLASHBACK

Je me voyais là dans cette chambre. Soudain, je me réveillai encore à peine endormie, je voyais Edward assis à mes côtés. Je fus tout d’abord surprise de le retrouver ici.

Edward ? Que fais – tu là ?

Il ne me répondait pas. Subitement, je me redressai, l’attrapai par l’encolure de son tee-shirt et l’attirai à moi. Nous étions tous les deux allongés sur le lit et je l’embrassai sauvagement, ses mains gelés parcouraient les parcelles de mon corps si fiévreux. A plusieurs reprises, je murmurai le prénom de mon adonis et lui montrai tout l’amour que je lui portais.

FIN FLASHBACK

Je fus sortie de mon sommeil en sursaut, j’étais complètement moite, je regardai machinalement ma chambre et vis une ombre, la carrure correspondait bien à celle d’Edward. Je me penchai précipitamment vers la lampe de chevet pour allumer et quand je relevai mes yeux, ma chambre était déserte. Même dans mes songes, je ne pensais qu’à lui.

Bella m'avait demandé si l'on se reverrait bientôt et j'acquiessai, par pour lui donner satisfaction, non parce que j'en avais envie également.
Rentré en quatrième vitesse vampirique, je filais directement dans ma chambre me changer et redescendais assurer à ma mère Esmée que tout allait bien et que je serais de retour le lendemain.
Cette fois-ci je prenais ma voiture et me rendais à l'hôpital laissant le code la route aux humains, je croisai Carlisle sur la route avant d'enfin d'entrer dans le parking. Je verrouillai ma chère Volvo qui me fit signe de ses phares xénon que tout était ok. Aussi discret qu'une petite souris je rejoignais la chambre de Bella, j'ouvrai la porte aussi silencieusement que ce fut possible et pénétra à l'intérieur, je refermai et déposa mon regard sur la petite humaine roulé en boule sur le lit trop étroit pour ce genre de position enfantine.
Les stores ouvert on pouvait voir la lueur de la lune qui nous faisait cadeau de sa lumière argenté en ce petit temps de ciel découvert.
Je m'approchai de son lit lentement quand elle se mît à se mouvoir, sa respiration se fit plus rapide et elle murmurra.

Edward ?

Je me figeai telle une statue pensant son réveil au bords de ses cils, un gémissement, la respiration haletante et son coeur qui s'emballai comme si elle courrait le cent mètres haie, comme à chaque rencontre, chaque rapprochement que nous avions eu où j'avais failli perdre mon contrôle sur mon instinct.

Elle prononçai de nouveau mon prénom et ce que je craignais arrivai, elle s'assied sur son lit d'un bond me surprenant dans ma fascination de sa voix prononçant mon nom....haletante. Diable qu'elle était indécente même dans cette chemise d'hôpital. Réalisant qu'elle me voyait soudainement je m'éclipsai comme un vampire, dans un souffle j'avais disparu de la chambre alors qu'elle avait allumé la lumière au moment où j'avais refermé la porte.
Ma présence l'incommodai pour se reposer alors je l'attendrai dans la voiture, sondant les employés qui s'occupait d'elle pour e tenir au courant.