Il était environ deux heures du matin lorsque je referma le livre qui m’avait tenu en alène toute la nuit : Zadig ou la destinée du célèbre Voltaire. Alène, façon de parler, car il n’y avait pas vraiment de suspense dans ce conte philosophique. N’empêche que je ne me lassais pas de le relire tellement la critique était tournée humoristiquement. Je jetai un coup d’œil par la fenêtre par laquelle entrait la fine lueur appartenant à la pleine lune et me demandai ce que j’allais faire des deux heures qui me restais avant ma ronde de toute à l’heure. Je tendis l’oreille, au loin, les discutions allaient de bon cœur. Ma chambre était assez isolé de la grande salle mais je reconnu sans mal les voies d’Aro et de Demetri. Ils parlaient normalement, sans intonations douteuses d’un combat de nouveaux nés dans le nord du Canada. Je savais que je n’irais pas les rejoindre pour participer à leur discutions, j’irais ailleurs…

La nuit, les humains sensés être de garde sont au lit. Les couloirs du château sont donc vides et je me laissai au plaisir de prendre de la vitesse dans ma démarche. C’était toujours frustrant de ne pas pourvoir dépassé une légère marche à pied lorsque je vais en ville. Même dans la demeure, il est rare qu’il n’y ai pas d’humains odorants dans les alentours. En ayant cette pensé, je pris conscience que ma gorge commençait à s’assécher. J’irais chasser soit dans la journée, soit la nuit prochaine. J’espère que Alec pourra venir. Normalement aucun de nous deux ne rechigne à aller chassé avec l’autre, même lorsqu’il n’a pas faim. On s’accorde toujours un « encas » en famille, même si l’encas est un être humain. Une odeur me tira de mes pensées. Un garde de nuit s’approchait, un vampire que je connaissais de vue mais dont je ne me souvenais plus du nom. Il s’arrêta à mon niveau pour me saluer. En guise de réponse il reçut ces quelques mots :

« Vous n’avez rien à faire dans cette partie du château. Surtout la nuit. Repartez vite ou vous savez ce qui vous attend. »

J’avais parlé de ma petite voie cristalline qui pouvait en trompé plus d’un. Heureusement pour lui, il ne fut pas dupe, me connaissant, il s’inclina et fit demi tour. De toute façon, il n’avait pas d’excuse à être ici, à part sa curiosité. En plus, il m’avait cassé dans mon élan. De toute façon j’étais arrivé.

La porte était noire et pas un bruit ne sortait de la chambre. J’en déduis par l’odeur que mon frère devait être assis à méditer ou à lire. Je ne pris pas la peine de frapper et poussa la porte. Lorsque je vis ses yeux rouges se tourner vers moi je m’annonçai poliment.

« Alec … »

Comme d’habitude, Alec avais réagi de manière enthousiasme à mon arrivé. J’en étais satisfaite. Les nuits sont longues lorsqu’on ne peut les passer à dormir. Parfois j’envi les humains, parfois seulement … Les humains n’envi pas leur vaches, qu’ils mange, il ne faut pas trop envier la nourriture, au risque de se laisser mourir de faim. J’en connais quelques uns qui devraient penser à avoir les yeux rouges au lieu de noisette. Mais passons. Le son de la voie de mon frère me tira des mes pensées pour les Cullen.

« Ha! Jane ! Tu tombes bien, j'avais une envie de te voir, je serais allé dans ta chambre dans quelque instant, si tu n'étais pas devant moi. Quelle envie t'a-t-il soudain poussé à venir ? Mais entre je t'en prie... »

Il avait souri. Je sais que nous avons le même sourire. Je lui rendis le mien, le même. Son ton était calme. La nuit aussi. Je m’approcha de lui et lui déposa un bisou sur la joue en guise de salut. Il m’avait dit qu’il serait venu si je n’étais pas devant lui. Cela ne m’étonna en rien. Nous sommes tellement soudé qu’il nous arrive de passer des nuits assis l’uns à coté de l’autre et de ne rien dire. Sa présence me suffit pour que je sois bien, pour que je sois moins seule. Et pour avoir moins soif. Ma gorge asséché s’était tue, rien qu’en voyant ses yeux. Mais qui était le dieu qui nous avait autant relié ? Nous en avions déjà parlé et aucun de nous ne l’explique. Ce n’est pas important, ce qui compte c’est qu’il soit là, devant moi. De ma voie enfantine je lui répondis toujours aussi calmement.

« Un envie ? Me faudrait il une raison pour venir te voir ? Non, j’avais comme ça, un moment de solitude et mes pas mon conduit jusqu’à toi. La vie n’est elle pas si bien faite ? »

Bien sur, j’adopté un ton légèrement ironique pour lui faire comprendre que j’avais juste envie de venir, comme ça, sans explication. Je savais qu’il comprendrait. Je ne bougeai pas de devant lui. De toute façon, ma nature faisait que je pouvais rester des heures debout sans éprouver la moindre fatigue. Je repris d’une voie scintillante que tout le manoir pourrait entendre.

« Tu vas bien ? Belle nuit n’est ce pas ? Un peu longue … »

Après ces paroles, je sautilla jusqu’à son … divan, et m’assis en rebondissant dessus. Je tirai un large sourire qui ne s’adressait qu’à lui seul.